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The Central Bank of Morocco (Bank Al-Maghrib) is responsible for maintaining financial stability and ensuring the safety and soundness of the banking system in the country. As part of its role, the central bank sets regulations and guidelines for operational risk management in Moroccan banks. The Central Bank of Morocco has implemented a number of measures to manage operational risk in the banking sector. These include: Establishing regulations and guidelines for banks to establish their own operational risk management systems and processes. Conducting regular inspections and supervisory actions to ensure that banks are in compliance with these regulations and guidelines. Encouraging banks to implement international standards such as ISO 31000 for risk management and ISO 22301 for business continuity management. Encouraging banks to establish crisis management teams and emergency plans to respond to potential operational risks. In addition, the central bank also monitors and assesses the overall level of operational risk in the banking sector and takes action as necessary to mitigate potential threats to financial stability. Overall, the Central Bank of Morocco plays a key role in ensuring that Moroccan banks have robust operational risk management systems in place, which helps to protect the interests of depositors, shareholders, and the financial system as a whole.

by Youness El Kandoussi | 1 year ago | 0 Comment(s) | 375 Share(s) | Tags :


La gestion du risque op rationnel dans les banques marocaines : vers une standardisation des approches de gestion Le risque op rationnel est d fini par le Comit de Bâle comme « le risque de pertes r sultant de processus internes inad quats ou d faillants, de personnes et systèmes, ou d’ v nements externes» https://www.ir-bankofafrica.ma/sites/default/files/2020-08/Organisation%20de%20la%20gestion%20des%20risques%20-%202019.pdf. Il englobe ainsi les risques li s à la fraude, aux erreurs humaines, aux d faillances techniques, aux catastrophes naturelles, aux changements r glementaires, etc. Le risque op rationnel est consid r comme l'un des principaux risques auxquels sont expos es les banques, et sa gestion est devenue un enjeu strat gique pour la stabilit financière et la rentabilit des tablissements bancaires. Au Maroc, le secteur bancaire a connu ces dernières ann es une volution importante, marqu e par la diversification des activit s, l'innovation technologique, l'internationalisation et la concurrence accrue. Ces facteurs ont augment la complexit et la vuln rabilit des banques face au risque op rationnel. Ainsi, les banques marocaines ont dû renforcer leur dispositif de gestion des risques op rationnels, en se conformant aux normes internationales et aux exigences du r gulateur national, Bank Al-Maghrib. Selon une tude men e par Chemlal et al. (2020) http://revue-rimms.org/wp-content/uploads/2020/06/ARTICLE-7-ASMAE-MRABET-2.pdf, les banques marocaines cot es en bourse ont adopt une approche globale et int gr e de la gestion des risques op rationnels, bas e sur les tapes suivantes : L'identification des risques op rationnels à travers l'analyse des processus m tiers, des incidents pass s et des sc narios potentiels. L' valuation des risques op rationnels à l'aide d'indicateurs quantitatifs (pertes effectives, pertes attendues, capital conomique) et qualitatifs (cartographie des risques, auto- valuation des risques). La maîtrise des risques op rationnels par la mise en place de mesures pr ventives (contrôles internes, proc dures, formation) et correctives (plans d'action, assurance, transfert). Le suivi des risques op rationnels par le reporting r gulier des indicateurs de risque, l'audit interne et externe, et le contrôle permanent. La gouvernance des risques op rationnels par l'implication du conseil d'administration, du comit de direction g n rale, du comit de pilotage et gestion des risques, et de la direction g n rale en charge des risques groupe. L' tude a galement montr que la gestion des risques op rationnels a un impact positif sur la performance financière des banques marocaines cot es en bourse. En effet, les auteurs ont trouv une corr lation significative entre les indicateurs de performance financière (produit net bancaire, r sultat net d'exploitation, coefficient d'exploitation, rentabilit des capitaux propres et rentabilit des actifs) et les variables li es à la gestion des risques op rationnels (capital r glementaire allou au risque op rationnel, nombre d'incidents d clar s, nombre de contrôles effectu s). Par ailleurs, une autre tude r alis e par El Khattabi (2018) https://www.researchgate.net/publication/371304923_La_gestion_du_risque_operationnel_au_sein_des_banques_marocaines_vers_une_standardisation_des_approches_de_gestion a analys les pratiques de gestion du risque op rationnel au sein de six banques marocaines (Attijariwafa Bank, BMCE Bank of Africa, Banque Centrale Populaire, Cr dit Agricole du Maroc, Cr dit du Maroc et Soci t G n rale Maroc). L'auteur a constat que les banques marocaines ont adopt des approches de gestion du risque op rationnel similaires, bas es sur les recommandations du Comit de Bâle et les directives de Bank Al-Maghrib. Il a galement relev que les banques marocaines utilisent principalement l'approche standardis e pour calculer le capital r glementaire requis pour couvrir le risque op rationnel. Cette approche consiste à appliquer un coefficient fixe aux produits nets bancaires par ligne d'activit . L'auteur a soulign que cette approche pr sente des limites, car elle ne reflète pas la r alit du risque op rationnel et ne tient pas compte de la diversit des profils de risque des banques. Il a donc sugg r que les banques marocaines voluent vers des approches plus avanc es, bas es sur des modèles internes qui prennent en compte les sp cificit s de chaque banque. En conclusion, on peut dire que la gestion du risque op rationnel dans les banques marocaines a connu une am lioration significative, grâce à la mise en place d'un dispositif de gestion global et int gr , conforme aux normes internationales et aux exigences du r gulateur national. Cette gestion a permis aux banques marocaines de renforcer leur r silience face aux v nements impr vus, et d'am liorer leur performance financière. Toutefois, il reste encore des marges de progression, notamment en matière de calcul du capital r glementaire, qui pourrait être affin par l'utilisation d'approches plus avanc es et adapt es à chaque banque. Quel est le niveau d'exposition aux de Risques Op rationnels des Banques Marocaine Il n'existe pas de classement officiel des banques marocaines selon leur niveau de risque op rationnel. Toutefois, on peut essayer d'appr cier ce risque à partir de certains indicateurs financiers, tels que le capital r glementaire allou au risque op rationnel, le nombre d'incidents d clar s, le nombre de contrôles effectu s, ou encore le ratio de couverture du risque op rationnel. Selon les donn es publi es par Bank Al-Maghrib https://www.bkam.ma/A-propos/Gouvernance/Gestion-des-risques-et-continuite-d-activites, le capital r glementaire allou au risque op rationnel par les banques marocaines s' levait à 13,9 milliards de dirhams à fin 2020, soit 11,6% du capital r glementaire total. Ce montant varie selon les banques, en fonction de leur taille, de leur activit et de la m thode de calcul utilis e. Les banques marocaines utilisent principalement l'approche standardis e, qui consiste à appliquer un coefficient fixe aux produits nets bancaires par ligne d'activit . Selon les rapports annuels des banques marocaines cot es en bourse https://www.bkam.ma/Stabilite-financiere/Cadre-analytique/Cartographie-des-risques-systemiques, le capital r glementaire allou au risque op rationnel se r partissait comme suit en 2020 : Attijariwafa Bank : 4,3 milliards de dirhams, soit 12,5% du capital r glementaire total. BMCE Bank of Africa : 2,8 milliards de dirhams, soit 10,9% du capital r glementaire total. Banque Centrale Populaire : 2,6 milliards de dirhams, soit 10,7% du capital r glementaire total. Cr dit du Maroc : 1 milliard de dirhams, soit 14% du capital r glementaire total. Soci t G n rale Marocaine de Banques : 0,9 milliard de dirhams, soit 9% du capital r glementaire total. Cr dit Agricole du Maroc : 0,8 milliard de dirhams, soit 9,4% du capital r glementaire total. Ces chiffres ne reflètent pas n cessairement le niveau r el du risque op rationnel dans chaque banque, car ils d pendent aussi des produits nets bancaires et des coefficients appliqu s. Il faudrait donc les compl ter par d'autres indicateurs qualitatifs, tels que le nombre et la nature des incidents d clar s, le nombre et la fr quence des contrôles effectu s, ou encore le ratio de couverture du risque op rationnel. Ce ratio mesure la capacit d'une banque à absorber les pertes li es au risque op rationnel à partir de ses fonds propres. Il se calcule en divisant les fonds propres par le capital r glementaire allou au risque op rationnel. Malheureusement, ces indicateurs ne sont pas toujours disponibles ou comparables entre les banques. Il faudrait donc se r f rer aux rapports d'audit interne et externe, aux rapports du r gulateur ou aux tudes sp cialis es pour avoir une vision plus pr cise du risque op rationnel dans les banques marocaines. R f rences : https://www.ir-bankofafrica.ma/sites/default/files/2020-08/Organisation%20de%20la%20gestion%20des%20risques%20-%202019.pdf: Comit de Bâle sur le contrôle bancaire (2006). Principes fondamentaux pour un contrôle bancaire efficace. [1] http://revue-rimms.org/wp-content/uploads/2020/06/ARTICLE-7-ASMAE-MRABET-2.pdf: Chemlal, M., Benazzou, L., Mrabet, A., & Gharib, B. (2020). L’impact de la gestion des risques op rationnels sur la performance financière des banques marocaines cot es en bourse. Revue Internationale du Marketing et Management Strat gique (RIMMS), 1(2), 101-120. [2] https://www.researchgate.net/publication/371304923_La_gestion_du_risque_operationnel_au_sein_des_banques_marocaines_vers_une_standardisation_des_approches_de_gestion: El Khattabi, A. (2018). La gestion du risque op rationnel au sein des banques marocaines : vers une standardisation des approches de gestion. Thèse de doctorat, Universit Mohammed V de Rabat. [3]

by Youness El Kandoussi | 1 year ago | 0 Comment(s) | 295 Share(s) | Tags :


Inflation Peaking amid Low Growth Global growth is projected to fall from an estimated 3.4 percent in 2022 to 2.9 percent in 2023, then rise to 3.1 percent in 2024. The forecast for 2023 is 0.2 percentage point higher than predicted in the October 2022 World Economic Outlook (WEO) but below the historical (2000–19) average of 3.8 percent. The rise incentral bank rates to fight inflation and Russia’s war in Ukraine continue to weigh on economic activity. The rapid spread of COVID-19 in China dampened growth in 2022, but the recent reopening has paved the way for a faster-than-expected recovery. Global inflation is expected to fall from 8.8 percent in 2022 to 6.6 percent in 2023 and 4.3 percent in 2024, still above pre-pandemic (2017–19) levels of about 3.5 percent. The balance of risks remains tilted to the downside, but adverse risks have moderated since the October 2022 WEO. On the upside, a stronger boost from pent-up demand in numerous economies or a faster fall in inflation are plausible. On the downside, severe health outcomes in China could hold back the recovery, Russia’s war in Ukraine could escalate, and tighter global financing conditions could worsen debt distress. Financial markets could also suddenly reprice in response to adverse inflation news, while further geopolitical fragmentation could hamper economic progress. In most economies, amid the cost-of-living crisis, the priority remains achieving sustained disinflation. With tighter monetary conditions and lower growth potentially affecting financial and debt stability, it is necessary to deploy macroprudential tools and strengthen debt restructuring frameworks. Accelerating COVID-19 vaccinations in China would safeguard the recovery, with positive cross-border spillovers. Fiscal support should be better targeted at those most affected by elevated food and energy prices, and broad-based fiscal relief measures should be withdrawn. Stronger multilateral cooperation is essential to preserve the gains from the rules-based multilateral system and to mitigate climate change by limiting emissions and raising green investment. Checkout the full report here: Inflation Peaking amid Low Growth

by Youness El Kandoussi | 1 year ago | 0 Comment(s) | 271 Share(s) | Tags :