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La gestion du risque op rationnel dans les banques marocaines : vers une standardisation des approches de gestion Le risque op rationnel est d fini par le Comit de Bâle comme « le risque de pertes r sultant de processus internes inad quats ou d faillants, de personnes et systèmes, ou d’ v nements externes» https://www.ir-bankofafrica.ma/sites/default/files/2020-08/Organisation%20de%20la%20gestion%20des%20risques%20-%202019.pdf. Il englobe ainsi les risques li s à la fraude, aux erreurs humaines, aux d faillances techniques, aux catastrophes naturelles, aux changements r glementaires, etc. Le risque op rationnel est consid r comme l'un des principaux risques auxquels sont expos es les banques, et sa gestion est devenue un enjeu strat gique pour la stabilit financière et la rentabilit des tablissements bancaires. Au Maroc, le secteur bancaire a connu ces dernières ann es une volution importante, marqu e par la diversification des activit s, l'innovation technologique, l'internationalisation et la concurrence accrue. Ces facteurs ont augment la complexit et la vuln rabilit des banques face au risque op rationnel. Ainsi, les banques marocaines ont dû renforcer leur dispositif de gestion des risques op rationnels, en se conformant aux normes internationales et aux exigences du r gulateur national, Bank Al-Maghrib. Selon une tude men e par Chemlal et al. (2020) http://revue-rimms.org/wp-content/uploads/2020/06/ARTICLE-7-ASMAE-MRABET-2.pdf, les banques marocaines cot es en bourse ont adopt une approche globale et int gr e de la gestion des risques op rationnels, bas e sur les tapes suivantes : L'identification des risques op rationnels à travers l'analyse des processus m tiers, des incidents pass s et des sc narios potentiels. L' valuation des risques op rationnels à l'aide d'indicateurs quantitatifs (pertes effectives, pertes attendues, capital conomique) et qualitatifs (cartographie des risques, auto- valuation des risques). La maîtrise des risques op rationnels par la mise en place de mesures pr ventives (contrôles internes, proc dures, formation) et correctives (plans d'action, assurance, transfert). Le suivi des risques op rationnels par le reporting r gulier des indicateurs de risque, l'audit interne et externe, et le contrôle permanent. La gouvernance des risques op rationnels par l'implication du conseil d'administration, du comit de direction g n rale, du comit de pilotage et gestion des risques, et de la direction g n rale en charge des risques groupe. L' tude a galement montr que la gestion des risques op rationnels a un impact positif sur la performance financière des banques marocaines cot es en bourse. En effet, les auteurs ont trouv une corr lation significative entre les indicateurs de performance financière (produit net bancaire, r sultat net d'exploitation, coefficient d'exploitation, rentabilit des capitaux propres et rentabilit des actifs) et les variables li es à la gestion des risques op rationnels (capital r glementaire allou au risque op rationnel, nombre d'incidents d clar s, nombre de contrôles effectu s). Par ailleurs, une autre tude r alis e par El Khattabi (2018) https://www.researchgate.net/publication/371304923_La_gestion_du_risque_operationnel_au_sein_des_banques_marocaines_vers_une_standardisation_des_approches_de_gestion a analys les pratiques de gestion du risque op rationnel au sein de six banques marocaines (Attijariwafa Bank, BMCE Bank of Africa, Banque Centrale Populaire, Cr dit Agricole du Maroc, Cr dit du Maroc et Soci t G n rale Maroc). L'auteur a constat que les banques marocaines ont adopt des approches de gestion du risque op rationnel similaires, bas es sur les recommandations du Comit de Bâle et les directives de Bank Al-Maghrib. Il a galement relev que les banques marocaines utilisent principalement l'approche standardis e pour calculer le capital r glementaire requis pour couvrir le risque op rationnel. Cette approche consiste à appliquer un coefficient fixe aux produits nets bancaires par ligne d'activit . L'auteur a soulign que cette approche pr sente des limites, car elle ne reflète pas la r alit du risque op rationnel et ne tient pas compte de la diversit des profils de risque des banques. Il a donc sugg r que les banques marocaines voluent vers des approches plus avanc es, bas es sur des modèles internes qui prennent en compte les sp cificit s de chaque banque. En conclusion, on peut dire que la gestion du risque op rationnel dans les banques marocaines a connu une am lioration significative, grâce à la mise en place d'un dispositif de gestion global et int gr , conforme aux normes internationales et aux exigences du r gulateur national. Cette gestion a permis aux banques marocaines de renforcer leur r silience face aux v nements impr vus, et d'am liorer leur performance financière. Toutefois, il reste encore des marges de progression, notamment en matière de calcul du capital r glementaire, qui pourrait être affin par l'utilisation d'approches plus avanc es et adapt es à chaque banque. Quel est le niveau d'exposition aux de Risques Op rationnels des Banques Marocaine Il n'existe pas de classement officiel des banques marocaines selon leur niveau de risque op rationnel. Toutefois, on peut essayer d'appr cier ce risque à partir de certains indicateurs financiers, tels que le capital r glementaire allou au risque op rationnel, le nombre d'incidents d clar s, le nombre de contrôles effectu s, ou encore le ratio de couverture du risque op rationnel. Selon les donn es publi es par Bank Al-Maghrib https://www.bkam.ma/A-propos/Gouvernance/Gestion-des-risques-et-continuite-d-activites, le capital r glementaire allou au risque op rationnel par les banques marocaines s' levait à 13,9 milliards de dirhams à fin 2020, soit 11,6% du capital r glementaire total. Ce montant varie selon les banques, en fonction de leur taille, de leur activit et de la m thode de calcul utilis e. Les banques marocaines utilisent principalement l'approche standardis e, qui consiste à appliquer un coefficient fixe aux produits nets bancaires par ligne d'activit . Selon les rapports annuels des banques marocaines cot es en bourse https://www.bkam.ma/Stabilite-financiere/Cadre-analytique/Cartographie-des-risques-systemiques, le capital r glementaire allou au risque op rationnel se r partissait comme suit en 2020 : Attijariwafa Bank : 4,3 milliards de dirhams, soit 12,5% du capital r glementaire total. BMCE Bank of Africa : 2,8 milliards de dirhams, soit 10,9% du capital r glementaire total. Banque Centrale Populaire : 2,6 milliards de dirhams, soit 10,7% du capital r glementaire total. Cr dit du Maroc : 1 milliard de dirhams, soit 14% du capital r glementaire total. Soci t G n rale Marocaine de Banques : 0,9 milliard de dirhams, soit 9% du capital r glementaire total. Cr dit Agricole du Maroc : 0,8 milliard de dirhams, soit 9,4% du capital r glementaire total. Ces chiffres ne reflètent pas n cessairement le niveau r el du risque op rationnel dans chaque banque, car ils d pendent aussi des produits nets bancaires et des coefficients appliqu s. Il faudrait donc les compl ter par d'autres indicateurs qualitatifs, tels que le nombre et la nature des incidents d clar s, le nombre et la fr quence des contrôles effectu s, ou encore le ratio de couverture du risque op rationnel. Ce ratio mesure la capacit d'une banque à absorber les pertes li es au risque op rationnel à partir de ses fonds propres. Il se calcule en divisant les fonds propres par le capital r glementaire allou au risque op rationnel. Malheureusement, ces indicateurs ne sont pas toujours disponibles ou comparables entre les banques. Il faudrait donc se r f rer aux rapports d'audit interne et externe, aux rapports du r gulateur ou aux tudes sp cialis es pour avoir une vision plus pr cise du risque op rationnel dans les banques marocaines. R f rences : https://www.ir-bankofafrica.ma/sites/default/files/2020-08/Organisation%20de%20la%20gestion%20des%20risques%20-%202019.pdf: Comit de Bâle sur le contrôle bancaire (2006). Principes fondamentaux pour un contrôle bancaire efficace. [1] http://revue-rimms.org/wp-content/uploads/2020/06/ARTICLE-7-ASMAE-MRABET-2.pdf: Chemlal, M., Benazzou, L., Mrabet, A., & Gharib, B. (2020). L’impact de la gestion des risques op rationnels sur la performance financière des banques marocaines cot es en bourse. Revue Internationale du Marketing et Management Strat gique (RIMMS), 1(2), 101-120. [2] https://www.researchgate.net/publication/371304923_La_gestion_du_risque_operationnel_au_sein_des_banques_marocaines_vers_une_standardisation_des_approches_de_gestion: El Khattabi, A. (2018). La gestion du risque op rationnel au sein des banques marocaines : vers une standardisation des approches de gestion. Thèse de doctorat, Universit Mohammed V de Rabat. [3]

by Youness El Kandoussi | 1 year ago | 0 Comment(s) | 869 Share(s) | Tags :


Context In the last few days, several businesses, including aviation and banking sectors, experienced significant disruptions due to issues with Microsoft services. This outage affected various cloud-based services, including Microsoft 365, Azure, and Teams. The interruptions were caused by a combination of network configuration changes and infrastructure issues within Microsoft's global network (https://www.reedsmith.com/en/perspectives/2024/02/business-interruption-claims-in-2024-a-global-perspective) (https://status.cloud.microsoft/#:~:text=URL%3A%20https%3A%2F%2Fstatus,100). The outage highlighted the increasing reliance of global industries on cloud services and the significant impact such disruptions can have on business operations, from communication breakdowns to halted transactions (https://www.businesswire.com/news/home/20240116375142/en/Allianz-Risk-Barometer-A-Cyber-Event-Is-the-Top-Global-Business-Risk-for-2024). While Microsoft worked to resolve the issues, it underscored the importance of robust cyber risk management and contingency planning in mitigating the effects of such outages (https://www.nortonrosefulbright.com/en/knowledge/publications/20530078/the-cyber-risks-faced-by-the-aviation-industry---ten-things-to-know). The recent Microsoft outages, which disrupted services like Microsoft 365, Teams, and Outlook, were primarily caused by a series of technical and security issues. Initially, Microsoft identified that a "wide-area networking (WAN) routing change" led to connectivity problems. This change triggered issues with network latency and timeouts, affecting how packets were forwarded across Microsoft's global network. This impacted users' ability to access various cloud services, including Azure, SharePoint, and OneDrive (https://www.bankinfosecurity.com/microsoft-365-cloud-service-outage-disrupts-users-worldwide-a-21017) (https://www.techradar.com/news/this-is-what-caused-the-recent-huge-microsoft-365-and-teams-outage). Additionally, Microsoft faced cyber risks, particularly distributed denial-of-service (DDoS) attacks. These attacks, launched by a group known as Storm-1359, aimed to disrupt services by overwhelming Microsoft's infrastructure with malicious traffic. The DDoS attacks targeted layer 7 of the OSI model, affecting HTTP(S) traffic and causing resource exhaustion and slowdowns (https://msrc.microsoft.com/blog/2023/06/microsoft-response-to-layer-7-distributed-denial-of-service-ddos-attacks/). To mitigate these issues, Microsoft rolled back the problematic network changes and implemented additional protections to prevent similar disruptions in the future. These measures included enhancing their Web Application Firewall (WAF) and adding stricter controls on network command executions to avoid unintended consequences from network changes (https://www.bankinfosecurity.com/microsoft-experiences-second-major-cloud-outage-in-2-weeks-a-21134) (https://www.techradar.com/news/this-is-what-caused-the-recent-huge-microsoft-365-and-teams-outage). In recent days, significant disruptions in Microsoft services have caused major headaches for businesses worldwide. Industries ranging from aviation to banking found themselves grappling with unexpected downtime, impacting critical operations and highlighting a growing reliance on cloud-based services. This article explores whether Microsoft should be held legally accountable for failing to ensure business continuity for its global customers. The Outage and Its Impacts The recent Microsoft outages affected a range of cloud services, including Microsoft 365, Azure, and Teams. These disruptions were triggered by a combination of network configuration changes and infrastructure issues within Microsoft’s global network. Specifically, a "wide-area networking (WAN) routing change" led to severe connectivity problems. This change caused network latency and timeouts, disrupting the forwarding of data packets across Microsoft's global network. As a result, users experienced significant issues accessing cloud services such as Azure, SharePoint, and OneDrive. In addition to technical glitches, Microsoft also faced cyber threats, particularly distributed denial-of-service (DDoS) attacks. A group known as Storm-1359 targeted Microsoft’s infrastructure with malicious traffic, aiming to exhaust resources and slow down services. These attacks impacted layer 7 of the OSI model, affecting HTTP(S) traffic and causing further disruptions. The Importance of Business Continuity These outages underscore the critical role that cloud services play in modern business operations. From communication breakdowns to halted transactions, the ripple effects of such disruptions can be severe. The aviation and banking sectors, in particular, experienced significant operational impacts, illustrating the high stakes involved. As businesses increasingly rely on cloud services for their day-to-day operations, the importance of robust cyber risk management and contingency planning becomes more apparent. Legal and Ethical Considerations Given the scale and impact of these disruptions, the question arises: should Microsoft be sued for not ensuring business continuity? On one hand, businesses rely on service level agreements (SLAs) with cloud providers like Microsoft to guarantee a certain level of uptime and reliability. When these expectations are not met, it can lead to substantial financial losses and operational challenges. Businesses may argue that Microsoft failed to uphold its end of the agreement, warranting legal action to recover damages. On the other hand, the complexity of managing a global cloud infrastructure means that occasional outages are inevitable. Microsoft did take immediate steps to mitigate the issues, rolling back problematic network changes and enhancing protections against future disruptions. These efforts demonstrate a commitment to resolving the issues and improving service reliability. Cyber Risk Management and Contingency Planning The outages highlight the need for businesses to adopt comprehensive cyber risk management strategies and contingency plans. Relying solely on a single cloud provider can expose businesses to significant risks. Diversifying cloud services and implementing robust backup systems can help mitigate the impact of such outages. Additionally, regular testing and updating of contingency plans can ensure that businesses are better prepared to handle unexpected disruptions. Conclusion While the recent Microsoft outages have caused significant disruptions, suing the tech giant may not be the most effective solution. Instead, businesses should focus on enhancing their own cyber risk management and contingency planning efforts. By diversifying cloud services and implementing robust backup systems, businesses can better protect themselves against future outages. At the same time, cloud providers like Microsoft must continue to improve their infrastructure and security measures to minimize the risk of such disruptions and maintain customer trust. The recent events serve as a stark reminder of the interconnected nature of modern business operations and the importance of resilience in the face of unexpected challenges. References https://www.reedsmith.com/en/perspectives/2024/02/business-interruption-claims-in-2024-a-global-perspective https://status.cloud.microsoft/#:~:text=URL%3A%20https%3A%2F%2Fstatus,100). (https://www.businesswire.com/news/home/20240116375142/en/Allianz-Risk-Barometer-A-Cyber-Event-Is-the-Top-Global-Business-Risk-for-2024 https://www.nortonrosefulbright.com/en/knowledge/publications/20530078/the-cyber-risks-faced-by-the-aviation-industry---ten-things-to-know https://www.bankinfosecurity.com/microsoft-365-cloud-service-outage-disrupts-users-worldwide-a-21017 https://www.techradar.com/news/this-is-what-caused-the-recent-huge-microsoft-365-and-teams-outage https://msrc.microsoft.com/blog/2023/06/microsoft-response-to-layer-7-distributed-denial-of-service-ddos-attacks/

by Youness El Kandoussi | 9 months ago | 0 Comment(s) | 340 Share(s) | Tags :


Dans le contexte conomique actuel, les petites et moyennes entreprises (PME) et les petites et moyennes industries (PMI) doivent naviguer dans un environnement de plus en plus complexe et comp titif. Pour survivre et prosp rer, il est crucial de mettre en place des strat gies de gestion des risques efficaces. Une approche prouv e et accessible pour les PME/PMI est le modèle des Trois Lignes de D fense (3 LoD). Cette m thode, simple et abordable, permet de renforcer le contrôle interne et de s curiser les op rations. Voici comment impl menter cette strat gie de manière pragmatique et efficiente, en soulignant en fin d'article l'expertise de M3T Consulting. Comprendre le Modèle des Trois Lignes de D fense Le modèle des 3 LoD distingue les responsabilit s de gestion des risques en trois niveaux distincts, assurant ainsi une r partition claire et efficace des rôles au sein de l'entreprise. Première Ligne de D fense (LoD1) : Gestion Op rationnelle Les quipes op rationnelles sont en première ligne pour identifier et g rer les risques au quotidien. Elles mettent en œuvre et appliquent les contrôles internes n cessaires pour pr venir les incidents et minimiser les impacts n gatifs sur l'entreprise. Cette première ligne est essentielle car elle est directement impliqu e dans les activit s quotidiennes de l'entreprise, ce qui lui permet de d tecter rapidement les anomalies et de r agir en cons quence. Deuxième Ligne de D fense (LoD2) : Fonctions de Surveillance Les fonctions de surveillance incluent les d partements de conformit et de gestion des risques. Ces quipes supervisent les activit s de la première ligne, fournissent des conseils et s'assurent que les contrôles internes sont ad quats et efficaces. Elles jouent un rôle crucial en valuant les politiques et en recommandant des am liorations pour renforcer le système de contrôle interne. La deuxième ligne agit comme un filet de s curit suppl mentaire, garantissant que les processus sont correctement suivis et que les risques sont g r s de manière proactive. Troisième Ligne de D fense (LoD3) : Audit Interne L'audit interne fournit une valuation ind pendante de l'efficacit globale du contrôle interne et des processus de gestion des risques. Cette troisième ligne de d fense v rifie que les deux premières lignes fonctionnent correctement et am liore en continu les pratiques de gestion des risques. En fournissant une perspective ind pendante, l'audit interne aide à identifier les faiblesses du système et à proposer des actions correctives pour am liorer la r silience de l'entreprise. Impl menter les Trois Lignes de D fense dans une PME/PMI D finir les Rôles et Responsabilit s Pour r ussir l'impl mentation des trois lignes de d fense, il est crucial de d finir clairement les rôles et responsabilit s de chaque employ . Chaque membre de l'organisation doit comprendre son rôle dans la gestion des risques et la mise en œuvre des contrôles internes. Cette clart permet de garantir que tous les niveaux de l'entreprise sont align s et travaillent ensemble pour atteindre les objectifs de gestion des risques. Former les Équipes La formation est essentielle pour s'assurer que tous les employ s sont conscients des risques potentiels et des meilleures pratiques pour les g rer. Des sessions r gulières de formation et de sensibilisation peuvent grandement am liorer l'efficacit des contrôles internes. En investissant dans la formation, les PME/PMI peuvent d velopper les comp tences n cessaires pour identifier et g rer les risques de manière proactive, renforçant ainsi leur r silience globale. Utiliser des Outils de Gestion des Risques Investir dans des outils de gestion des risques abordables peut aider à automatiser certains aspects du contrôle interne, tels que la surveillance continue et la g n ration de rapports de risques. De nombreux outils sont disponibles à des prix accessibles pour les PME/PMI, permettant ainsi de tirer parti des technologies modernes pour am liorer les processus de gestion des risques. Ces outils peuvent galement faciliter la communication et la collaboration entre les diff rentes lignes de d fense, assurant ainsi une gestion des risques plus coh rente et int gr e. Cr er une Fonction d'Audit Interne Proportionn e Pour la troisième ligne de d fense, les PME/PMI peuvent externaliser la fonction d'audit interne à des consultants sp cialis s si elles ne disposent pas des ressources n cessaires en interne. Cette approche permet de b n ficier d'une valuation ind pendante et objective des processus de contrôle interne. En externalisant l'audit interne, les PME/PMI peuvent galement acc der à des expertises sp cialis es et à des perspectives externes, ce qui peut être particulièrement b n fique pour identifier les opportunit s d'am lioration et de renforcement du système de contrôle interne. Encourager une Culture de Transparence et de Responsabilisation Une culture d'entreprise qui valorise la transparence et la responsabilisation est essentielle pour la r ussite de toute strat gie de gestion des risques. Les dirigeants doivent promouvoir une communication ouverte et un environnement où les employ s se sentent responsabilis s. En encourageant la transparence, les entreprises peuvent cr er un climat de confiance où les employ s sont plus enclins à signaler les anomalies et à proposer des solutions pour am liorer les processus internes. Cette culture de responsabilisation contribue galement à renforcer l'engagement des employ s envers les objectifs de gestion des risques. Les Avantages de l'Impl mentation des Trois Lignes de D fense Structure et Clart dans la Gestion des Risques L'impl mentation des trois lignes de d fense permet de d finir une structure claire pour la gestion des risques, facilitant ainsi la d tection et la r solution des problèmes potentiels. Chaque ligne de d fense joue un rôle sp cifique et compl mentaire, assurant une approche holistique de la gestion des risques. La première ligne, en tant directement impliqu e dans les op rations quotidiennes, permet une r action rapide aux incidents. La deuxième ligne apporte une surveillance et des conseils pour renforcer les contrôles. La troisième ligne, par son ind pendance, offre une valuation objective des systèmes en place. Accès à des Expertises et Technologies Modernes L'utilisation d'outils de gestion des risques et l'externalisation de l'audit interne permettent aux PME/PMI d'acc der à des expertises sp cialis es et à des technologies modernes, sans n cessiter des investissements importants. Les outils de gestion des risques peuvent automatiser la surveillance continue et la g n ration de rapports, facilitant ainsi la d tection pr coce des anomalies et la prise de d cisions inform es. En externalisant l'audit interne, les PME/PMI b n ficient de perspectives externes et d' valuations ind pendantes, ce qui est essentiel pour am liorer constamment le système de contrôle interne. Renforcement de la R silience Organisationnelle En mettant en œuvre les trois lignes de d fense, les PME/PMI peuvent renforcer leur r silience face aux risques op rationnels. Cette approche permet de s curiser les op rations quotidiennes et de promouvoir une culture de transparence et de responsabilisation au sein de l'organisation. Une gestion proactive des risques r duit non seulement les incidents, mais am liore galement la capacit de l'entreprise à r agir efficacement en cas de crise. La r silience organisationnelle est renforc e par une meilleure anticipation des risques et une r ponse rapide et coordonn e aux d fis. Am lioration de la Confiance des Parties Prenantes La mise en place des trois lignes de d fense peut galement am liorer la confiance des parties prenantes, y compris les clients, les investisseurs et les r gulateurs. Une gestion efficace des risques d montre l'engagement de l'entreprise à maintenir des standards lev s de gouvernance et de conformit . Les clients sont plus enclins à faire confiance à une entreprise qui prend des mesures proactives pour s curiser ses op rations. Les investisseurs, de leur côt , voient dans une gestion rigoureuse des risques un indicateur de stabilit et de durabilit de l'entreprise. Enfin, les r gulateurs appr cient les efforts des entreprises qui s'alignent sur les meilleures pratiques en matière de gestion des risques. Cas Pratiques et Retours d'Exp rience Exemple 1 : Digitalisation des Processus chez XYZ Manufacturing XYZ Manufacturing, une PME sp cialis e dans la production de composants m caniques, a r cemment mis en œuvre les trois lignes de d fense pour am liorer la gestion des risques op rationnels. Grâce à la digitalisation de ses processus, XYZ a pu automatiser la surveillance des lignes de production et la g n ration de rapports de performance. Les quipes op rationnelles ont t form es à l'utilisation de nouveaux outils technologiques, permettant une d tection rapide des anomalies. La fonction de conformit a jou un rôle cl en fournissant des conseils et des recommandations pour am liorer les contrôles internes. Enfin, l'audit interne, externalis à M3T Consulting, a r alis une valuation ind pendante des systèmes en place, permettant d'identifier des opportunit s d'am lioration et de renforcer la r silience de l'entreprise. Exemple 2 : Gestion des Risques dans une Banque R gionale Une banque r gionale a adopt le modèle des trois lignes de d fense pour am liorer sa gestion des risques financiers et op rationnels. La première ligne, constitu e des d partements op rationnels, a t form e à la d tection des risques et à la mise en place de contrôles appropri s. La deuxième ligne, incluant les d partements de conformit et de gestion des risques, a d velopp des politiques et des proc dures pour renforcer les contrôles internes. L'audit interne, men par un cabinet externe, a valu l'efficacit des contrôles et propos des actions correctives pour am liorer le système de gestion des risques. Cette approche int gr e a permis à la banque de renforcer sa r silience face aux risques et d'am liorer la confiance des clients et des r gulateurs. Conclusion L'impl mentation d'un dispositif de contrôle interne bas sur le modèle des Trois Lignes de D fense est une strat gie accessible et efficace pour les PME/PMI. En adoptant cette approche structur e, les entreprises peuvent renforcer leur r silience face aux risques op rationnels et s curiser leurs op rations quotidiennes. Cette strat gie permet galement de promouvoir une culture de transparence et de responsabilisation, essentielle pour une gestion proactive des risques. M3T Consulting : Votre Partenaire de Confiance pour la Gestion des Risques Chez M3T Consulting, nous sommes sp cialis s dans l'accompagnement des entreprises dans leur transition num rique et la mise en place de dispositifs de contrôle interne. Notre expertise en gestion des risques nous permet de proposer des solutions adapt es aux besoins sp cifiques de chaque organisation, en assurant une impl mentation efficace des trois lignes de d fense. Pour en savoir plus sur nos services, consultez nos publications sur LinkedIn et notre site web M3T Consulting. Commencez dès aujourd'hui à mettre en place les trois lignes de d fense dans votre entreprise et voyez la diff rence qu'une gestion proactive des risques peut apporter !

by Youness El Kandoussi | 6 months ago | 0 Comment(s) | 204 Share(s) | Tags :